A force de m'écrire, je me découvre un peu, je cherche l'autre. J'aperçois au loin, la femme que j'ai été. Je discerne ses gestes, je glisse sur ses défauts. Je pénètre à l'intérieur d'une conscience évanouie. J'explore son regard comme ses nuits. Je dépiste et dénude un ciel, sans réponse et sans voix. Je parcours d'autres domaines, j'invente mon langage, et m'évade en poésie. Retombée sur ma terre, j'y répète à voix basse inventions et souvenirs. A force de m'écrire, je me découvre un peu, et je retrouve l'Autre.
mercredi 30 novembre 2011
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Merveilleuse Andrée Chedid !
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