Par les soirs bleus d'été j'irai dans les sentiers,
picoté par les blés ,
Je laisserai le vent fouler l'herbe menue :
Réveur j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
mais l'Amour infini me montera dans l'Âme.
Et j'irai loin, bien loin comme un bohémien,
par la nature: heureux comme avec une femme. A. Rimbaud.
Quelle belle verdure !
RépondreSupprimerçà sent le printemps !
RépondreSupprimer